Contre les frelons asiatiques, faites des pièges MAINTENANT !
Jusqu'au 1er mai, vous pouvez piéger des reines fondatrices de colonies de frelons asiatiques.
Passée cette période, vous risquez de capturer de nombreuses espèces autochtones frelons jaunes, guêpes, etc ...). Il vaudra donc mieux retirer vos pièges.
Chaque fondatrice piégée = un nid en moins !!!
Pour préserver l'éco-système, aidez les apiculteurs et l'ensemble des citoyens à lutter contre la prolifération du frelon asiatique. C'est un geste citoyen et écologique qui concerne tout le monde ; faites-le savoir autour de vous.
COMMENT LES PIEGER ?
Des pièges simples peuvent être réalisés à partir d'une bouteille en plastique vide (1,25 litre, 1,5 litre, 2 litres) coupée au tiers supérieur et dont la partie haute sera placée à l'envers (et fixée par deux agrafes) pour faire entonnoir.
Pour permettre aux petits insectes non ciblés de s'échapper, faites des petits trous (environ 5mm) avec un bout de fil de fer chauffé.
Au fond de cette bouteille, versez :
• un verre de bière brune de préférence
• un verre de vin blanc (qui repousse les abeilles)
• un trait de sirop (cassis ou framboise, ...)
Ce piège peut-être suspendu à un arbre, de préférence au soleil, à une hauteur de 1,50m ou 2 mètres (pour une bonne surveillance).
Il peut également être placé sur un balcon. Plus on met de pièges, même sur un petit terrain, plus on augmente les chances de capture.
RAPPEL DE L'INFO PARUE EN NOVEMBRE 2011 SUR LA RESPONSABILITE DES PROPRIETAIRES
Avec l'hiver et les arbres qui ont perdu leurs feuilles, d'étranges nids sont apparus dans les cimes des arbres. Malheureusement, il s'agit bien souvent de nids de frelons asiatiques.
Pour rappel, voici la réglementation rappellée par la Préfecture64 :
Il convient de contacter : une société de désinsectisation dont vous trouverez la liste ci-dessous
En cas de carence privé, il pourra être fait appel au Service départemental d'incendie et de secours (SDIS). Dans les deux cas, l'intervention sera payante et à la charge du propriétaire.
Le nid peut atteindre jusqu'à 80 cm de diamètre. On peut le trouver dans les arbres ou le bâti, dans les haies, en terrier ...
Cet insecte a été vu pour la première fois en France, fin 2005, dans le département du Lot et Garonne. Il a colonisé, par la suite, le Sud-Ouest avec une célérité qui a suscité et suscite encore de grandes inquiétudes. Le département des Pyrénées-Atlantiques a été touché, notamment pour sa partie béarnaise, en 2007 mais aujourd’hui la quasi-totalité du département est colonisée.
En l’absence d’une régulation naturelle caractéristique des espèces invasives, cette forte prédation vis-à-vis des abeilles et d’autres insectes pollinisateurs pourrait provoquer une probable perturbation des capacités de production de plusieurs espèces agricoles. Leur colonisation implantée principalement sur le territoire rural est susceptible de se développer vers les villes et communes.
Recherchant la proximité de l’eau et des réserves alimentaires, ces frelons pourraient représenter un risque pour les populations locales.
Toutefois, les dernières connaissances scientifiques connues à ce jour indiquent que :
- il ne constitue pas, vis-à-vis de l’homme, un danger particulier ni accru par rapport aux autres hyménoptères endémiques. Il est peu agressif. Le seul facteur de danger résulte du nombre plus élevé d’individus participant à une attaque quand la colonie est dérangée, nombre qui peut être beaucoup plus important que celui du frelon européen.
- sa présence ne semble pas, à l’heure actuelle, soulever d’inquiétudes spécifiques en matière d’atteinte à la biodiversité.
- il est un sujet de préoccupation pour la filière apicole. Il a un impact direct mais variable sur la production de miel en fonction de la colonie, de la taille des ruchers et de leur localisation.
- il est illusoire de croire que l’on pourra parvenir à une éradication de cette espèce par des campagnes massives de destruction de nids. La destruction de nids est surtout intéressante pour diminuer la pression de prédation (abords des ruchers, zones à forte densité de nids) ou garantir une protection des personnes.
- seuls des pièges sélectifs doivent être utilisés afin de préserver la biodiversité.
Que devez-vous faire ?
Si vous constatez la présence d’un nid vous devez impérativement le signaler au maire de votre commune, ceci afin de recenser le plus exactement possible le nombre de nids dans le département. Ce recensement a un double objectif :
-
cartographier son expansion,
-
limiter sa propagation en piégeant les reines fondatrices au printemps et en détruisant les nids.
La destruction des nids :
Elle devra être effectuée avant fin septembre (fin de la période de production des fondatrices). Au-delà et jusqu'à la fin de l'automne, la destruction s'impose toujours mais perd de son efficacité. L'hiver, elle est inutile (nid abandonné).
La destruction de nids est le rôle de spécialistes formés car elle n'est pas sans danger comme tous les nids d'hyménoptères sociaux (guêpes, abeilles, frelons d'Europe ...). Elle doit toujours être réalisée à la tombée de la nuit, la nuit ou très tôt le matin.
Il convient de contacter :
-
en premier lieu : une société de désinsectisation dont vous trouverez la liste non exhaustive ci-après.
-
en second lieu : le service départemental d'incendie et de secours (SDIS) en cas de carence du secteur privé et quel qu'en soit le motif.
Dans les deux cas, l'intervention sera payante et à la charge du propriétaire.
Pour le SDIS, les tarifs de destruction de nids d'hyménoptères sont fixés par délibération du conseil d'administration en date du 17 novembre 2009 à 200 € majorés de 100 € en cas d'engagement d'un moyen aérien motorisé (échelle et bras élévateur) ou d'une équipe spécialisée en milieu périlleux
Comment faire les pièges voir ci-dessous