Le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE)* du bassin Adour aval est actuellement en phase d’élaboration. Dans ce cadre, la Commission Locale de l’Eau (CLE)** du SAGE a décidé d’engager un travail d’inventaire et de caractérisation des zones humides du territoire.
L’Institution Adour (désignée par la CLE en tant que structure porteuse du SAGE) a missionné le bureau d’études Biotope pour réaliser cette étude.
La vérification de l’existence d’une zone humide in-situ est indispensable pour constater la présence d’une végétation ou d’un sol caractéristiques. Le bureau d’études Biotope prospectera les zones humides pressenties du territoire pour confirmer leur existence, sur la période de juin à septembre 2017. Les cartes des zones qui feront l’objet de visites de terrain sont accessibles librement sur le site Internet de l’Institution Adour : http://institution-adour.fr/index.php/sage-adour-aval.html (descendre la page pour accéder aux actualités).
En effet, les zones humides sur le périmètre du SAGE Adour aval sont nombreuses et variées. Elles remplissent des fonctions essentielles pour le territoire : régulation des crues, soutien des étiages, épuration de l’eau, réservoirs de biodiversité, paysages caractéristiques et attrait touristique… Elles ne sont cependant que partiellement connues.
L’objectif de l’étude est donc d’améliorer la connaissance sur ces milieux, condition indispensable pour pouvoir envisager une gestion appropriée et prévoir éventuellement des mesures au sein du SAGE pour leur préservation et leur valorisation. Il est important de préciser que ce travail n’a pas pour but de délimiter les zones humides dans le cadre de l’application de la police de l’eau. Il ne modifie pas non plus la règlementation préexistante concernant ce type de milieu, qui s’applique dans tous les cas, qu’un inventaire ait été fait ou pas.
* Un SAGE vise la gestion équilibrée et durable de la ressource en eau. Il cherche à concilier la satisfaction et le développement des différents usages (eau potable, industrie, agriculture, loisirs...) et la protection des milieux aquatiques, en tenant compte des spécificités du territoire.